Le 19 décembre 2025 restera une date noire pour l’administration pénitentiaire française. Une vidéo virale, filmée à l’intérieur même de la maison d’arrêt de la Santé, montre deux détenus proférant des menaces de mort explicites contre l’ancien président Nicolas Sarkozy. Cet incident soulève des questions brûlantes sur la sécurité des personnalités et la prolifération des téléphones portables en cellule.
Alors que Nicolas Sarkozy a quitté l’établissement il y a quelques semaines, l’onde de choc de cette « vengeance numérique » ne fait que commencer.
📱 Une vidéo tournée « sous le nez » des gardiens
Les deux auteurs, identifiés comme Ilis B. (28 ans) et Ange O. (24 ans), n’ont pas hésité à s’afficher sur les réseaux sociaux. Dans une séquence de quelques minutes, ils mêlent revendications politiques et insultes :
- « On va venger Kadhafi » : Une référence directe au dossier du financement libyen pour lequel l’ex-président a été incarcéré.
- « Rends l’argent » : Le slogan devenu viral, ici utilisé comme une menace directe.
Ce qui stupéfie les experts, c’est la liberté de mouvement des auteurs : montage vidéo, accès internet et diffusion en temps réel depuis l’un des établissements censés être les plus surveillés de France.
https://x.com/JulienPaniac/status/1304134625757986817?s=20
⚖️ Conséquences immédiates : Transferts et Garde à vue
La réaction du ministère de la Justice a été fulgurante. Dès l’identification des suspects le 20 décembre :
| Action | Détails |
|---|---|
| Isolement | Placement immédiat en quartier disciplinaire. |
| Transfert | Départ forcé vers les prisons de haute sécurité d’Osny et Fleury-Mérogis. |
| Poursuites | Ouverture d’une enquête pour « menaces de mort » et « recel d’objets interdits ». |
🛡️ Nicolas Sarkozy se porte partie civile
Par l’intermédiaire de son avocat, Me Isaac Arnaud, l’ancien chef de l’État a fait savoir qu’il ne laisserait pas passer cet acte. « Il s’agit d’une intimidation inacceptable qui dépasse le cadre privé pour s’attaquer à ce que représente l’institution présidentielle », a déclaré le conseil.
Cet incident intervient dans un climat déjà électrique. L’incarcération de Nicolas Sarkozy en octobre 2025 pour l’affaire libyenne avait déjà divisé l’opinion. Cette vidéo pourrait désormais alimenter les tensions lors de son procès en appel prévu pour mai 2026.
Conclusion : Le défi de la « prison connectée »
L’affaire de la vidéo de la Santé met en lumière l’échec des systèmes de brouillage et des fouilles face à la technologie. Si un ancien Président n’est pas en sécurité face à la malveillance numérique depuis l’intérieur d’une prison, quel message cela envoie-t-il pour le reste de la population carcérale ?
Faut-il durcir drastiquement les conditions de détention pour éradiquer les téléphones ? Donnez-nous votre avis en commentaire.


