Accueil Actualité Rêvasser vous rend plus intelligent ? La science lâche une vérité choc

Rêvasser vous rend plus intelligent ? La science lâche une vérité choc

Vous êtes en pleine réunion, le regard perdu par la fenêtre. Ou peut-être, en train de faire la vaisselle, l’esprit soudain emporté vers un souvenir lointain. On vous dit souvent de vous concentrer. Mais si c’était justement à ce moment-là que votre cerveau travaillait le plus ? La science le confirme : rêvasser n’est pas une perte de temps. C’est une activité cognitive intense. Un signe non pas de distraction, mais d’intelligence et de créativité. Loin d’être un défaut, la rêverie serait une clé essentielle du fonctionnement optimal du cerveau.

Le cerveau au repos ? Non, en pleine activité

On pensait autrefois que le cerveau s’arrêtait de travailler lorsqu’il ne se concentrait sur rien. Erreur. Les neurosciences ont découvert l’existence du réseau par défaut, un ensemble de zones cérébrales particulièrement actives quand l’esprit divague.

Ce réseau s’enclenche dès que nous cessons de nous focaliser sur une tâche précise. Et pendant ces instants, loin d’être inactif, le cerveau est en pleine gymnastique mentale. Il consolide les souvenirs, revisite le passé, imagine des scénarios futurs, établit des liens entre des idées apparemment sans rapport.

 

Des chercheurs de Harvard ont même observé que ce mode de pensée permet d’anticiper des réponses sensorielles à venir. En d’autres termes, rêvasser ne sert pas seulement à revivre. Cela prépare le cerveau à mieux réagir à ce qui l’attend. Et cela se produit pendant près de 47 % de notre temps d’éveil.

Une alliée inattendue de la mémoire et de la créativité

Les bénéfices de ces micro-pauses mentales sont concrets. Une simple pause de dix minutes, sans stimulation cognitive — pas de téléphone, pas de musique — peut améliorer significativement la mémorisation.

Dans des expériences sur la créativité, les participants autorisés à laisser leur esprit vagabonder ont généré plus d’idées originales que ceux maintenus en concentration forcée. Ce n’est pas un hasard. La rêverie active les régions du cerveau liées à la mémoire autobiographique, à l’introspection et à la planification.

Elle a aussi un effet positif sur le bien-être : elle réduit le stress, diminue les pics de cortisol, et augmente la tolérance à la douleur. Un véritable outil de régénération mentale, gratuit, naturel, et disponible à tout moment.

Réapprendre à ne rien faire

Dans un monde saturé de stimuli numériques, où chaque instant libre est comblé par un écran, la rêverie devient une pratique en voie de disparition. Or, elle est plus nécessaire que jamais.

Pour en tirer profit, les neuroscientifiques préconisent de créer des espaces de non-activité : une marche sans écouteurs, une douche sans penser à la to-do list, une tâche répétitive comme repasser ou éplucher les légumes. Ce sont précisément dans ces moments que l’esprit s’évade… et que naissent les meilleures idées.

Il est aussi conseillé de noter ces intuitions fugaces, souvent riches en créativité. Et surtout, d’accepter ces instants de flottement comme une composante essentielle de la pensée, et non comme une faiblesse.

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