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Maux d’hiver, maux divers…tout savoir sur le mal de gorge

Mal de gorge : angine ou pharyngite

Avec l’hiver surviennent tous les petits désagréments infectieux qui nous font regretter l’été et son soleil radieux ! On en arrive presque à être fataliste et estimer que cela fait partie intégrante de la morne saison.

La gorge (l’Oropharynx pour l’ORL) est particulièrement exposée du fait de sa particularité géographique et constitutionnelle.

Porte d’entrée des particules infectieuses, elle est dotée de  » barrières  » destinées à lutter contre ces indésirables envahisseurs : les amygdales. Constituées de tissus de défense, elles sont en première ligne face à l’infection et nous le rendent bien en étant à l’origine des angines. Très fréquentes (8 à 9 millions d’actes en France), elles sont soit bactériennes soit virales. Les plus fréquentes sont les secondes (60 à 80% des cas) mais quand la différenciation clinique est difficile le traitement sera stéréotypé et quasi identique entre les deux.

Une pharyngite n’a pourtant rien à voir avec une angine, mais la confusion est grande entre ces deux termes avec dans l’esprit de bien de nos concitoyens une seule et même entité : l’angine.

Pourtant la différence est d’importance : l’angine, d’origine bactérienne, nécessite une antibiothérapie alors que l’on peut s’en exempter pour une simple pharyngite. En effet quand il s’agit d’un mal de gorge peu intense et sans fièvre, un antiseptique local sous forme de pastille suffira : https://www.strepsils.fr/nos-medicaments/maux-de-gorge-peu-intenses-et-sans-fievre-aphtes-et-petites-plaies-de-la-bouche/strepsils-spray-lidocaine/.

Qu’est ce qu’une pharyngite ?

Elle se caractérise par l’inflammation de la partie arrière de la gorge, située derrière le voile du palais. Cette zone, située entre les fosses nasales en haut et le larynx et l’œsophage en bas, est souvent touchée par une inflammation d’origine virale, telle que la grippe ou le rhume commun.

Les symptômes comprennent un simple mal de gorge causé par la brûlure virale de la muqueuse. Un picotement précoce, signalant l’incubation du virus, précède généralement la douleur qui survient quelques jours plus tard. Bien que la déglutition de la salive puisse parfois provoquer des douleurs, cela n’affecte généralement pas l’alimentation.

Contrairement à l’angine, la pharyngite est rarement accompagnée de fièvre ou de toux.

Quel traitement ?

Tout d’abord, existe-t-il un traitement préventif de cette infection ?
Hélas non, et il est bien difficile d’empêcher l’évolution du picotement annonciateur vers la pharyngite. Il témoigne du début de l’attaque virale et rien ne pourra limiter son extension vers la pharyngite.

On en est donc réduit à traiter la gêne occasionnée par l’inflammation de la muqueuse.

Des pastilles antalgiques (parfois associées à de la vitamine C et en vente libre en pharmacie) peuvent limiter le désagrément ainsi que certains collutoires à pulvériser et qui contiennent un anesthésique de contact.

Pour les cas très importants, la délivrance d’anti-inflammatoires par votre médecin aide à passer le cap, mais cela est rarement nécessaire.

Rappelons enfin qu’il s’agit d’infections virales donc insensibles aux antibiotiques.

Limiter l’inflammation locale vous aidera à vous sentir mieux. On s’évertuera donc à conseiller un arrêt du tabac pendant la dite période de même que la consommation d’alcool (inutile de rajouter une irritation directe sur cette muqueuse déjà fragilisée …), un bon grog, sans rhum mais à base de miel ou de citron.

Ne mangez pas trop chaud, rappelez-vous que l’alimentation froide limite la douleur et évitez les épices pendant quelques temps !

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