Le quartier de Polangis, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne), est sous le choc. Le 15 décembre 2025, une découverte macabre a mis en lumière un drame de la négligence humaine le plus total. Une femme de 91 ans est décédée après avoir passé environ quatre semaines à même le sol, sans aucune assistance médicale de la part de son fils qui partageait son toit.
Cette affaire, qualifiée de « maltraitance passive extrême », soulève des questions sur la détresse psychologique et l’isolement social des familles.
⚖️ Une version des faits qui ne résiste pas à l’examen
C’est le fils de la victime, âgé de 71 ans, qui a fini par alerter les secours le lundi matin. Il affirmait alors avoir trouvé sa mère inconsciente au réveil. Cependant, les enquêteurs ont rapidement relevé des incohérences majeures :
- L’état du corps : Les premières constatations suggèrent que la chute initiale de la retraitée remontait à près d’un mois.
- Un délai de réaction suspect : Le fils aurait attendu deux heures avant de contacter le SAMU, prenant même le temps de promener son chien avant de signaler le décès.
- Une agonie prolongée : Pendant des semaines, la victime serait restée incapable de se relever, nourrie sommairement au sol, sans aucune hygiène ni soin.
🔍 Enquête pour non-assistance à personne en danger
Le parquet de Créteil a immédiatement ordonné le placement en garde à vue du fils. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer si le décès est la conséquence directe de la chute ou des conditions de privation et d’abandon subies par la suite.
| Élément de l’enquête | Détails |
|---|---|
| Lieu du drame | Pavillon privé, quartier Polangis, Joinville-le-Pont. |
| Profil du suspect | Fils de la victime, 71 ans, vivant dans un isolement relatif. |
| Qualification pénale | Non-assistance à personne en danger (enquête en cours). |
💔 La vulnérabilité invisible des aînés
Ce drame illustre tragiquement les limites de la solidarité familiale dans certains contextes pathologiques ou d’épuisement. Les voisins décrivent une famille « discrète » et « sans histoire », une façade qui a permis à l’horreur de se dérouler à huis clos pendant trente jours.
« Comment peut-on voir sa mère au sol, incapable de bouger, et continuer sa vie comme si de rien n’était ? » — Un riverain sous le choc.
Conclusion : Un appel à la vigilance
L’histoire de cette femme de 91 ans est un rappel brutal de la nécessité de maintenir des liens avec nos aînés et de signaler toute situation suspecte aux services sociaux (CCAS) ou à la police. La mort de cette retraitée n’est pas seulement un fait divers, c’est un échec collectif de la vigilance de proximité.
Pensez-vous que le voisinage ou les services sociaux auraient pu intervenir plus tôt ? Comment renforcer la surveillance des personnes très âgées vivant avec un seul proche ? Donnez votre avis en commentaire.


