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Hypertrophie bénigne de la prostate : un problème courant qui peut tout changer

Vous avez du mal à uriner ? Vous vous levez souvent la nuit ? Il se peut que vous souffriez d’hypertrophie bénigne de la prostate. Cette affection touche des millions d’hommes, surtout après 50 ans. Elle n’est pas cancéreuse, mais elle peut sérieusement impacter la qualité de vie. Comprendre ses causes, reconnaître ses signes et agir rapidement est essentiel.

C’est quoi l’hypertrophie bénigne de la prostate ?

L’hypertrophie bénigne de la prostate , aussi appelée hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), correspond à une augmentation non cancéreuse du volume de la prostate. Cet organe, situé juste en dessous de la vessie, entoure l’urètre. Quand il grossit, il peut comprimer ce dernier et perturber l’évacuation de l’urine.

Cette pathologie est fréquente avec l’âge :

  • Au-delà de 50 ans, environ 50 % des hommes en sont atteints
  • À 80 ans, ce chiffre grimpe à plus de 90 %

Heureusement, plusieurs solutions existent pour soulager les troubles qu’elle provoque.

Les symptômes à ne pas ignorer

Les manifestations peuvent être discrètes au début, puis s’intensifier progressivement. Les plus fréquents incluent :

  • Nuit après nuit, réveils liés à l’envie d’uriner
  • Jet d’urine faible ou interrompu
  • Sensation que la vessie ne se vide pas complètement
  • Envies fréquentes ou urgentes d’uriner
  • Douleurs ou gênes pendant la miction

Ces désagréments peuvent entraîner fatigue, irritabilité, voire une baisse de libido. Si ces signes persistent, consultez rapidement un médecin.

Causes et facteurs déclencheurs

L’origine exacte de l’hypertrophie reste encore mal connue, mais plusieurs éléments semblent impliqués :

  • L’âge avançant : c’est le principal facteur de risque
  • Changements hormonaux : notamment liés à la testostérone et aux œstrogènes
  • Prédisposition génétique : si des proches ont eu des problèmes similaires, vos risques augmentent
  • Mode de vie : obésité, manque d’exercice, alimentation riche en graisses

Bien que l’HBP ne se transmette pas directement, certaines familles semblent plus touchées que d’autres.

Diagnostic : comment savoir si vous êtes concerné ?

Le diagnostic commence par un examen médical complet. Le urologue peut effectuer :

  • Un toucher rectal pour évaluer la taille et la texture de la prostate
  • Une analyse de sang pour mesurer le PSA (Antigène Prostatique Spécifique)
  • Une échographie endorectale ou une IRM en cas de doute
  • Des tests urinaires pour écarter une infection ou un cancer

Si le tableau est confirmé, un suivi régulier sera mis en place, accompagné d’un traitement adapté.

Alimentation et mode de vie : des leviers puissants

Même si le vieillissement est inévitable, certains choix quotidiens peuvent réduire significativement les symptômes de l’HBP. Voici quelques conseils pratiques :

  • Évitez les boissons diurétiques comme le café, le thé noir ou l’alcool avant de dormir
  • Réduisez la consommation de sel pour limiter la rétention d’eau
  • Augmentez votre apport en légumes verts et fruits riches en antioxydants
  • Restez actif : marche, natation, yoga sont excellents pour la circulation pelvienne
  • Perdez du poids si nécessaire : l’obésité favorise la croissance de la prostate

Recette anti-prostate : smoothie vert aux graines de citrouille

  • Ingrédients (pour 1 personne) :
  • 1 poignée d’épinards frais
  • ½ concombre
  • 1 banane mûre
  • 1 cuillère à soupe de graines de citrouille
  • 250 ml d’eau de coco ou de lait végétal sans sucre
  • Quelques glaçons
  • Préparation :
  • Mettez tous les ingrédients dans un blender.
  • Mixez jusqu’à obtenir une texture lisse.
  • Buvez ce smoothie une fois par jour, idéalement au petit-déjeuner.
  • Pourquoi cette recette ?
  • Les graines de citrouille contiennent des phytostérols bénéfiques pour la prostate.
  • Les épinards sont riches en magnésium et antioxydants.
  • Le concombre aide à l’hydratation et facilite la digestion.

Traitements disponibles : options classiques et alternatives

Plusieurs pistes thérapeutiques permettent de réduire les symptômes :

  • Médicaments : inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (finastéride, dutastéride) ou antagonistes des récepteurs alpha-adrénergiques (tamsulosine, doxazosine).
  • Interventions chirurgicales : en cas de complications graves (rétention aiguë d’urine, calculs, infections répétitives), une ablation partielle est possible.
  • Phytothérapie : extrait de palmier séric, racine de prêle, pissenlit ou encore pygeum africain, utilisés sous forme de gélules ou tisanes.
  • Compléments alimentaires : zinc, vitamine D, oméga-3, curcuma.

Tout traitement doit être surveillé par un professionnel de santé, surtout en cas de prise d’autres médicaments.

Complications possibles si rien n’est fait

En l’absence de prise en charge, l’hypertrophie bénigne peut entraîner des complications sérieuses :

  • Rétention d’urine aiguë nécessitant une sonde vésicale immédiate
  • Infections urinaires à répétition
  • Calculs vésicaux
  • Dommages irréversibles à la vessie ou aux reins

Il est donc crucial de consulter dès l’apparition des premiers troubles persistants.

Vivre mieux avec l’HBP : astuces pratiques

Adopter de nouvelles habitudes peut transformer votre quotidien :

  • Urinez avant de sortir ou avant de dormir
  • Évitez les longues station debout ou assises prolongées
  • Faites de l’exercice régulièrement, particulièrement les muscles du plancher pelvien
  • Utilisez des protections urinaires si nécessaire
  • Rejoignez un groupe de soutien ou participez à des ateliers sur la santé masculine

Parler de ses difficultés, même embarrassantes, est souvent le premier pas vers une amélioration durable.

Sources :

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