Le docteur Mark Hyman sonne l’alarme. Selon lui, un aliment omniprésent dans notre quotidien favoriserait la formation de cancers. Et ce n’est pas le tabac, ni même l’alcool. Il s’agit tout simplement… du sucre. Une étude publiée récemment montre que sa surconsommation est directement liée à l’accumulation de graisse abdominale, facteur connu d’accroissement du risque cancéreux. Ce qui suit pourrait bien changer votre façon de manger.
“Usine à cancer” : pourquoi ce terme fait débat
Le terme peut paraître brutal, voire provocateur. Mais pour le docteur Mark Hyman, il faut bien mesurer l’impact réel de certains aliments sur notre organisme. Le sucre, associé aux glucides raffinés, stimule la résistance à l’insuline, ce qui pousse le corps à stocker la graisse au niveau abdominal. Or cette zone-là est étroitement liée à l’apparition de plusieurs cancers graves.
Cette découverte vient bouleverser nos habitudes. Car si la graisse abdominale était jusqu’ici perçue comme un simple problème esthétique, elle est désormais considérée comme un tissu actif, capable de produire des hormones et des molécules inflammatoires. Gros ventre égale donc inflammation chronique, et inflammation chronique augmente les risques de développer des cancers du sein, du côlon, du pancréas ou encore de la prostate.
Les responsables cachés derrière la prise de poids
Impossible de faire abstraction de notre mode alimentaire moderne. Les viennoiseries, les boissons sucrées, les pâtes blanches, le pain raffiné… autant de produits transformés qui envahissent nos assiettes. Selon le spécialiste, ces aliments provoquent des pics glycémiques, activent la résistance à l’insuline et favorisent l’embonpoint.
Il ne s’agit pas ici de culpabiliser, mais d’informer. Ces aliments, souvent accessibles, rapides et bon marché, sont devenus des habitudes quotidiennes. Leur consommation excessive a des effets cumulatifs sur le long terme, et le corps finit par en payer le prix.
Environnement toxique : un danger silencieux
Si l’alimentation joue un rôle central, elle n’est pas seule en cause. Le Dr Hyman rappelle également que nous sommes exposés à plus de 80 000 nouveaux produits chimiques depuis le siècle dernier. Beaucoup restent non testés quant à leur impact sur la santé humaine. Parmi eux : les métaux lourds (plomb, mercure), les pesticides, les polluants organiques persistants.
Ils se retrouvent dans notre eau, notre sol, notre air, et finalement dans notre nourriture. Ils perturbent le système endocrinien, augmentent le stress oxydatif, et participent indirectement à la croissance cellulaire anarchique qu’est le cancer.
Prévenir, c’est agir dès maintenant
Face à ces constats, le médecin propose une approche simple et accessible : modifier ses choix alimentaires, privilégier les aliments naturels, biologiques et riches en fibres. Remplacer les sucres rapides par des sucres lents, limiter les aliments ultra-transformés, et opter pour une alimentation anti-inflammatoire.
L’exercice physique régulier, même modéré, entre aussi en ligne de compte. Marcher après les repas, bouger quotidiennement, permet de stabiliser la glycémie et de réduire la résistance à l’insuline. Un geste anodin, mais puissant sur le long terme.