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Alerte silencieuse : ces symptômes méconnus du cancer de l’ovaire à ne pas ignorer

Le cancer de l’ovaire frappe en sourdine. Souvent diagnostiqué trop tard, il fait pourtant partie des cancers les plus mortels chez la femme. Une spécialiste révèle les signaux d’alarme que l’on confond trop souvent avec des troubles bénins.

Un cancer traître qui se cache derrière des symptômes anodins

Bien que peu fréquent, le cancer de l’ovaire se classe 5ème cause de mortalité par cancer chez les femmes. Cette triste statistique s’explique par sa détection tardive. Frankie Jackson-Spencer, docteure et chercheuse en cancérologie, alerte sur les symptômes trompeurs de cette maladie. « Le cancer des ovaires est souvent sous-diagnostiqué jusqu’à ce qu’il atteigne un stade tardif à cause des symptômes flous qui souvent se chevauchent avec d’autres conditions plus communes », explique-t-elle.

Les 9 signaux d’alarme à surveiller attentivement

L’absence de dépistage systématique rend l’autodiagnostic crucial. Selon la spécialiste, neuf symptômes doivent alerter :

  • Des ballonnements persistants
  • Une satiété rapide et inhabituelle
  • Une perte d’appétit inexpliquée
  • Des douleurs abdominales récurrentes
  • Des envies fréquentes d’uriner
  • Des saignements vaginaux anormaux
  • Une fatigue intense sans raison apparente
  • Des variations de poids inexplicables
  • Des changements dans le rythme des selles

« Contrairement aux cancers du col de l’utérus ou du sein, il n’y a pas de test de dépistage robuste pour le cancer des ovaires », souligne l’experte. Tout symptôme persistant mérite une consultation médicale.

Les facteurs de risque à connaître

Les causes exactes restent floues, mais certains éléments augmentent les risques. L’hérédité joue un rôle important : 10 à 15% des patientes sont porteuses d’une mutation génétique. Les gènes BRCA1 ou BRCA2 sont particulièrement impliqués.

L’âge constitue également un facteur majeur, cette pathologie touchant principalement les femmes de plus de 60 ans. Des cycles menstruels précoces (avant 12 ans) ou tardifs (après 52 ans) augmentent également les risques. L’obésité, le tabagisme et le manque d’activité physique sont également évoqués comme facteurs contributifs.

Agir tôt, c’est sauver des vies

La détection précoce reste le meilleur atout. « S’il est détecté tôt, le cancer des ovaires peut être moins sérieux », insiste la docteure Jackson-Spencer. L’arme la plus puissante reste la connaissance. En reconnaissant ces symptômes méconnus, chaque femme devient actrice de sa propre santé.

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