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Alerte santé : Les microplastiques pourraient accroître les risques de démence et troubles mentaux

Imaginez un ennemi invisible, omniprésent dans notre quotidien, capable de pénétrer jusqu’au cerveau. Il s’agit des microplastiques. Des études récentes soulèvent une inquiétude grandissante quant à leur impact sur la santé mentale. Entre démence, dépression et altérations neurologiques, les signaux d’alarme se multiplient.

Les microplastiques en invasions cérébrales

Ils viennent de nos bouteilles en plastique, de nos plats préparés, de l’air que nous respirons. Ces particules microscopiques, invisibles à l’œil nu, réussissent à franchir la barrière hémato-encéphalique. Selon les travaux de Tamara Galloway, écotoxicologue à l’université d’Exeter, le cerveau humain contiendrait en moyenne 7 grammes de microplastiques , soit l’équivalent d’une cuillère à café.

Et cette quantité ne cesse d’augmenter avec les années, sous l’effet de l’explosion de l’usage du plastique dans notre société moderne.

Un corridor avec la démence

Une étude brésilienne publiée dans la revue JAMA (Journal of the American Medical Association) a mis en évidence une réalité troublante : les microplastiques pénètrent dans le cerveau dès la respiration. Mais surtout, chez les personnes souffrant de démence, ces concentrations sont 3 à 5 fois supérieures par rapport aux autres.

Si la corrélation n’est pas encore une causalité, elle interroge sérieusement les scientifiques. Chez les animaux, les effets sont déjà bien visibles : troubles de la mémoire chez les abeilles, perturbations de la mobilité chez les souris ou incapacité à détecter un danger imminent.

Produits ultra-transformés, dépression et microplastiques : Un triangle inquiétant

Il existe déjà un lien clairement établi entre la consommation régulière d’aliments ultra-transformés et une augmentation du risque de dépression (+22 %) , d’anxiété (+40 % ) et de troubles du sommeil.

Or, ces aliments sont également une source majeure d’exposition aux microplastiques. Le docteur Nicholas Fabiano va plus loin : selon lui, si des quantités significatives de plastique s’accumulent dans le cerveau, cela pourrait avoir des implications directes sur la santé mentale .

Le corps se défend… tant qu’il n’est pas submergé

Heureusement, le corps dispose de mécanismes pour limiter les dégâts. Il peut expulser une partie des microplastiques via la sueur et l’urine. Mais cela suppose une chose : réduire drastiquement l’exposition.

Limitez donc l’usage des contenants en plastique, des bouteilles d’eau jetables et des repas industriels. Vos papilles vous remercieront, mais votre cerveau aussi.

Sources :

 

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