Une nouvelle étude suédoise souligne les dangers liés aux grossesses tardives, en particulier après 45 ans. Selon les résultats publiés dans la revue Acta Paediatrica, les enfants nés de mères âgées de 45 ans ou plus présentent un risque accru de prématurité, de mortinatalité et d’autres complications graves.
Avec l’augmentation des naissances tardives en France et en Europe, ces conclusions interpellent autant les futurs parents que le corps médical.
La tendance aux grossesses tardives ne cesse de croître
En France, près de 5,7 % des naissances en 2019 concernaient des mères de plus de 40 ans, selon les données de l’Insee. Ce phénomène est lié à plusieurs facteurs : avancées technologiques en matière de procréation médicalement assistée, évolution sociétale, ou encore changement des priorités personnelles des femmes.
Pourtant, si la maternité tardive devient plus courante, elle reste associée à des risques accrus pour la santé de l’enfant, comme le montre une vaste étude suédoise basée sur plus de 300 000 naissances.
Des risques qui augmentent avec l’âge maternel
L’étude a analysé les données de naissances selon trois tranches d’âge maternel : 35-39 ans, 40-44 ans et 45 ans ou plus. Les résultats sont clairs : plus l’âge de la mère augmente, plus les risques pour l’enfant s’intensifient.
- Prématurité : 4,8 % des bébés nés de mères âgées de 35 à 39 ans contre 8,4 % chez les mères de 45 ans et plus.
- Mortinatalité : augmentation notable dans le groupe des mères les plus âgées.
- Insuffisance pondérale à la naissance : fréquence accrue chez les nouveau-nés issus de grossesses tardives.