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Le lupus discoïde

Affection essentiellement féminine, le lupus discoïde est une maladie chronique plus fréquente chez les personnes sensibles au soleil. Dans 90% des cas, elle reste limitée à la peau.

Comprendre le lupus discoïde

C’est une affection chronique de la peau, d’origine inconnue, qui associe des macules, des squames, une obstruction des follicules sébacés et une atrophie de la peau. La maladie survient souvent après une exposition au soleil et est plus fréquente chez les femmes de plus de trente ans.

Reconnaître le lupus discoïde

Les lésions de la peau peuvent évoluer ou persister pendant de longues années. Au début, la maladie commence par (apparition de macules rouges squameuses, de quelques millimètres de diamètre. Elles apparaissent à la racine du nez, sur les pommettes, le cuir chevelu ou les oreilles, formant parfois une image classique en ailes de papillon. Elles peuvent s’étendre à tout le visage, la bouche et sur le thorax.


En l’absence de traitement, les lésions cutanées s’étendent par leur périphérie, tandis que le centre s’atrophie, laissant une cicatrice définitive. Sur le cuir chevelu, les plaques d’alopécie sont définitives.
Dans 90% des cas, la manifestation de la maladie sera uniquement cutanée, mais dans les autres cas il y aura une atteinte viscérale, en particulier rhumatismale, sans qu’il soit possible de prévoir l’évolution.
Le diagnostic sera fait en général sur l’examen clinique et la présence de lésions cutanées caractéristiques. Il exige de bien différencier le lupus d’une l’acné ou d’une rosacée. L’examen biologique consistera surtout à chercher s’il n’y a pas d’atteinte plus grave du patient, notamment au niveau des reins.

Traiter le lupus discoïde

Le traitement doit être le plus précoce possible pour éviter l’atrophie de la peau. Les principes du traitement sont :

  • éviter au maximum l’exposition au soleil et utiliser des protecteurs solaires,
  • utiliser des crèmes corticoïdes (à faible dose, car les corticoïdes peuvent eux-mêmes provoquer une atrophie de la peau),
  • traitement à base d’antipaludéens (quinine et dérivés), pendant plusieurs mois, sous la conduite d’un spécialiste.

1 COMMENTAIRE

  1. C’est vrai qu’à première vue on pourrait confondre avec une rosacée. Mais au vue de ce tu expliques c’est totalement différent.

    Bon courage aux personnes atteintes de cette affection.

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