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Le chauffage central

Si il y a quelques années, les énergies fossiles considérées à tort comme inépuisables étaient de loin le meilleur combustible de chauffage central, aujourd’hui, la donne a complètement changée. Dans les années à venir, le chauffage au bois, et plus généralement les énergies renouvelables, pourraient bien détrôner les combustibles fossiles.

Chauffage, Confort et Performance

Alors que les prix du fioul s’envolent et que le libéralisation totale de la production et de la distribution du gaz est en passe de devenir une réalité avec à la clé, une probable envolée des prix, le choix du meilleur combustible de chauffage pour les années à venir devient de plus en plus crucial pour les ménages.

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Quelle énergie choisir ?

Le choix d’une énergie dans le cadre de l’installation d’un chauffage central doit se faire de façon réfléchie en tenant compte du prix du combustible actuel et des évolutions probables à venir mais aussi du niveau de confort souhaité, de la surface à chauffer, etc.

A ces critères techniques majeurs s’ajoutent aujourd’hui également des critères environnementaux. En effet, pour inscrire son installation dans le cadre du respect de la nature et du développement durable, le choix peut s’orienter vers un carburant « propre » et surtout renouvelable tel que le bois ou la géothermie. Pour ces derniers combustibles plus contraignant en terme de coût d’installation et de facilité d’utilisation, l’état français propose un crédit d’impôt porté à 50 % ces dernières années. Une raison supplémentaire pour y regarder à deux fois !

Dans tous les cas, il est impératif de choisir un système de chauffage permettant de changer facilement d’énergie si besoin.

Les principaux combustibles

Le fioul. Si le fioul est encore actuellement l’une des énergies les moins chères du marché, la flambée du brut de ces dernières années ne laisse pas présager un tassement des coûts. Pour mémoire, en 2006, le prix du fioul atteint presque celui de l’électricité en tarif de nuit.

Sachant que les chaudières modernes (à haute pression et/ou à condensation) ont fait d’énormes progrès en terme de consommation mais que dans le même temps, le coût d’installation est plus élevé que celui du gaz par exemple, le fioul n’est plus considéré aujourd’hui comme une bonne solution dans le cadre d’une construction neuve ou une réhabilitation lourde. À performance égale, les chaudières fioul sont assez nettement plus chères que les chaudières gaz. De plus, le fioul est une énergie polluante. Une chaudière fioul émet 1,5 fois plus d’oxyde de carbone, 3 fois plus d’oxyde d’azote et 8 fois plus d’oxyde de soufre qu’une chaudière à gaz naturel. L’investissement s’il était rentable encore il y a quelques années devient obsolète aujourd’hui. La même remarque s’applique au gaz propane.

Le gaz naturel (méthane). Le gaz naturel offre un coût d’exploitation très compétitif et n’a pas besoin d’être stocké. Son prix a augmenté et va continuer à le faire ! Sachez en effet que depuis l’arrêté du 16 juin 2005, les tarifs de vente hors taxes du gaz combustible distribué par les réseaux de distribution publique vont déjà pouvoir augmenter tous les trois mois jusqu’en 2007 où la distribution aux particuliers sera libéralisée. Si le prix du gaz naturel français était en 2004 dans la moyenne des tarifs du G7, il était déjà 20 % plus cher en Espagne, + 25 % aux Pays-Bas, + 70 % au Portugal et + 93 % au Danemark. Cette marge à la hausse laisse présager une vértitable flambée des prix en France dans les prochaines années. Au positif, la facture énergétique s’étale sur l’année : le paiement se fait en effet par mensualités dans le cadre d’un abonnement au réseau.

Le gaz propane. Si vous n’êtes pas raccordé au gaz de réseau, vous pouvez stocker du propane. Très peu polluant, le propane offre les mêmes performances que le gaz naturel mais nécessite un stockage à l’extérieur de la maison, dans des conditions réglementaires. Le gaz propane (livré en cuve) a maintenant un coût d’utilisation comparable à l’électricité (donc encore plus élevé que le fioul), ce qui rend le choix de cette énergie peu opportun.

Le bois. Nettement moins souple à l’utilisation que le gaz et le fioul, le chauffage bois est soumis à des impératifs d’approvisionnement et de stockage. Depuis les années 2000, les poêles et inserts de cheminées ont connu d’énormes avancées technologiques. En terme de rendement, un générateur de chaleur au bois peut aujourd’hui atteindre jusqu’à 85 % alors que le rendement maximum n’était que de 50 % dans les années 1980/1990. En terme de pollution aussi, ces nouvelles générations d’appareils réduisent considérablement les émissions de dioxyde de carbone et suppriment la pollution par le souffre. Le fait qu’ils soient équipés d’une chambre de post-combustion et d’un ventilateur extracteur piloté par sonde limite le niveau d’oxygène nécessaire. Les phases de ralenti font partie désormais du passé !

Dernier argument, la pose d’appareils de chauffage au bois labellisés permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %.

Les crédits d’impôt sur les énergies renouvelables

Le crédit d’impôt est valable pour les ménages faisant l’acquisition d’un équipements de production utilisant une source d’énergie renouvelable (solaire thermique, photovoltaïque, appareils de chauffage au bois…) ou des pompes à chaleur entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2009. Il est égal à 50 % du montant des équipements (hors frais de pose).

Cette mesure concerne les dépenses effectuées dans « l’habitation principale » du contribuable. Aucune condition d’ancienneté de l’immeuble n’est exigée. Les appareils éligibles sont les appareils de chauffage au bois justifiant d’un rendement énergétique supérieur ou égal à 65 % selon les normes en vigueur. Le crédit d’impôt est accordé sur présentation d’une facture de l’entreprise ayant installé l’équipement, qui mentionne les caractéristiques et performances de l’appareil. Pour la période allant du 1er janvier 2005 au 31 décembre 2009, le montant total des dépenses liées au développement durable ouvrant droit au crédit d’impôt est retenu dans la limite du plafond de 8 000 € pour une personne célibataire, veuve ou divorcée et 16 000 € pour un couple marié ou pacsé

Ce plafond est majoré de 400 € par personne à charge (dont le premier enfant), 500 € pour le deuxième enfant à charge et 600 € par enfant à compter du troisième.

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